Blog du centre de Biscarrosse Centre Nautique Jean Udaquiola

C’est une journée d’une intensité rare que nous avons vécu hier, et mes confidences à ce journal se sont donc trouvée interrompue. Mais à l’heure où les enfants se sont couché à la sortie d’une boom mémorable, à peine dérangée par deux dragons cracheur de feu, je trouve quelques instants pour vous conter ces deux derniers jours.

Le matin de la journée d’hier commença comme toutes les matinée par les traditionnelle occupation de notre troupe : cheval, voile, canoé, ferme pédagogique… Mais c’est l’après midi que le centre fut réellement réveillé par Olive et Mine, les emmenant dans un fort boyard peuplé de géant, d’elfes et autres créatures fantastique à la recherche de clefs et d’indice difficilement délivrée dans le but de recevoir le fameux sésame : un ticket d’entrée pour la boom (ou Surboom pour mes lecteurs nés dans les année 70) du lendemain.

Le lendemain fut consacré à la préparation de cette soirée dansante (pour mes lecteurs nés dans les année 60) : cuisine, choix de tenues adéquates et préparation de la musique entrecoupé de baignades et autres chevauchées fantastique à dos de licorne écornée.

Et ce bal dansant (pour mes quelques lecteurs nés dans les année 50) vint clore cette colonie de vacances, qui fut je l’espère heureuse pour chacun de vos chers enfants. Leurs éloquences dès qu’ils auront récupéré le sommeil nécessaire viendra compléter avantageusement mon récit, en comblant ces lacunes.

Pour les quelques courageux qui nous confient leurs enfants une deuxième semaine, la suite arrive bientôt !

La nuit porte conseil, me disait la mère de ma grand-mère. C’est donc conseillé pendant 8h que les enfants se sont levé en cette matinée ensoleillée pour se lancer dans cette troisième journée à ambition résolument aquatique.

Après les désormais traditionnelles matinées sur l’eau pour les uns, à dos de cheval pour d’autres ou encore à préparer des potions dans l’espoir fou de combattre un dragon surgit des profondeurs de l’histoire, l’après-midi fut consacrée à une grande baignade collective sur la plage la plus au sur de Biscarrosse, la bien nommée plage sud, seul moyen efficace de vaincre l’écrasante chaleur que le soleil landais nous impose durant l’après-midi.

Et ce combat contre notre étoile fut gagné haut la main, car durant la soirée, il se cacha piteusement de l’autre côté de la planète, allant embêter d’autre méridien et nous laissant profiter de la fraicheur bienvenue du marché nocturne de Biscarrosse.

C’est à l’aube que notre petite troupe s’est réveillée hier, et les démarches hésitantes et mal assurée de chacun sur la centaine de mètre séparant les chambres du réfectoire furent les symptômes visibles d’une première nuit passée loin des siens, au beau milieu du milieu hostile qu’est la première journée d’une colonie de vacances. Mais l’odeur rassurante qui emplit le réfectoire, subtil mélange de brioche grillée et de jus d’orange effaça en quelques instants les séquelles de cette dure nuit. L’appétit retrouvé, c’est avec la soif de découvrir que les différents groupes se lancèrent dans les différentes aventures préparées avec le plus grand soin par l’équipe les accompagnant. Les pécheurs ont donc péché, les voileux voilé, les cavalier cavalé, les animaux animé, les canoé canoé, les paddle paddelé et les pompiers pompé.

Tous ces verbes d’action (ou verbes dynamique, type sémantique de verbe dont le procès indique un acte, une opération) ont donc entrainé une réaction positive chez les enfants, stimulant leurs systèmes dopaminergiques : en bref, cette journée les a mis en joie !

C’est seulement la soirée venue qu’il leur a fallu affronter à nouveau leurs peurs, que ce soit celle des loups garous ou encore celle de monter sur scène.

C’est ici que commence ce carnet de voyage qui tentera de vous raconter au mieux les milles périples qu’affronterons  la joyeuse troupe composée d’environ sept douzaines d’enfants qui débarqua au centre hier en fin de matinée, toute pressée de se lancer dans la découverte, ou la redécouverte pour certains, du centre Jean Udaquiola et de ses alentours.

Nous nous sommes donc lancés en début d’après-midi, après une sommaire et efficace installation dans les chambres, dans les premiers périls de ce dur voyage. Chevauchés sauvages au beau milieu d’un manège de sable fin régulièrement damés, combats acharnés contre poissons refusant fermement d’être arrachés même temporairement à leur milieu naturel, navigation en bi-coque contre vent et marrée dans un lac aux troublant air de méditerranée et rencontre avec des animaux d’une férocité docile n’égalant que leur mignonnerie : notre troupe traversa ces épreuve sans faillir pour se retrouver, contant leurs exploits à qui voulait bien l’entendre sur des tables remplie de victuaille.

C’est à la suite de ce banquet qu’une première soirée placés sous le signe de la découverte de l’autre pris place, nous guidant vers nos chambres et un sommeil réparateur.